Borlant Henri
1927, Paris
Originaires de Russie, ses parents s’installent à Paris dès avant la Première guerre mondiale, Il est le quatrième de leurs neuf enfants.
Au moment de l’invasion allemande, la famille se réfugie dans le Maine et Loire où elle reste. Les enfants sont scolarisés ; Henri est baptisé catholique.
Le 15 juillet 1942, son père, sa sœur Denise (21 ans), son frère Bernard (17 ans) et Henri (15 ans) sont arrêtés par les autorités allemandes, emprisonnés au grand séminaire à Angers.
Le 22 juillet, ils sont déportés directement au camp d’Auschwitz-Birkenau par le convoi 8. A Birkenau, il est rapidement séparé des siens.
Il survit au camp jusqu’à l’automne 1944, époque à laquelle il est transféré vers celui d’Oranienburg-Sachsenhausen, puis Buchenwald et Ohrdruf. A la veille de l’arrivée des troupes américaines, il parvient à s’évader.
En rentrant, il retrouve sa mère et cinq de ses frères et sœurs. Son père, son frère, sa sœur, ses grands parents maternels ont été assassinés.
A 18 ans, il reprend sa scolarité dans le secondaire. En 1958, il devient médecin.
Il a publié son témoignage : Merci d’avoir survécu, Paris, Le Seuil, 2011 ; « Traces d’enfer », Paris, Larousse, 2015