Brajer Zalmen
1923, Lublin (Pologne) - 2003, Paris
Il fait partie des victimes de la Rafle du Billet Vert. Il est d’abord interné au camp de Beaune-la-Rolande (Loiret) à partir de mai 1941 où il reste plus d’une année puis il est déporté au camp d’Auschwitz par le convoi 5 du 28 juin 1942. Il est interné aux camps de Birkenau et Monowitz.
En octobre 1944, il est transféré au camp d’Orianenbourg (près de Berlin), puis aux camps de Sachsenhausen et Ohrdruf où son Kommando doit déblayer les ruines des quartiers bombardés. Quelques semaines après, il est dans un zeltlager (camp de baraquements en toile) près de Dora où il doit creuser dans le granit pour aménager des voies ferrées. Début mars 1945, il est évacué vers Buchenwald. Début avril, il subit une nouvelle évacuation par train, sans fin. Il parvient à Theresienstadt (Terezin) début mai où il est libéré le 8 mai 1945.
A son retour, il retrouve sa mère. Son frère et sa sœur, déportés en 1944, ne sont pas revenus.
Après la guerre, il consacre une partie de sa vie à la mémoire de la Shoah. Il a œuvré notamment pour la pérennisation de la mémoire des deux camps du Loiret, Beaune-la-Rolande et Pithiviers, et témoigné par des dessins et gravures.