Pahor Boris
1913, Trieste (Autriche Hongrie)
Née dans cette ville austro-hongroise, frontalière, il aime la culture italienne mais se sent profondément slave. En 1920, il assiste à l’incendie de la maison de la culture slovène par les fascistes italiens. Il a 20 ans lorsqu'il s’engage dans la lutte contre le fascisme. Quand les Allemands prennent le contrôle de la région en 1944, il rejoint les rangs de l’armée de libération yougoslave.
Arrêté, il est déporté au camp de Dachau. Le 16 mars 1944, il est transféré à Sainte-Marie-aux-Mines, camp annexe du camp de Natzweiler puis envoyé au camp principal le 25 mars, puis à nouveau à Dachau en septembre. Il est libéré à Bergen-Belsen en avril 1945.
A son retour, il décide de devenir écrivain. La plupart de ses romans trouve leur source dans l’épreuve de la déportation.
Parmi ses œuvres rédigées en slovène et traduites :
- Pèlerin parmi les ombres, Paris, la Table ronde, 1990
- Printemps difficile, Paris, Phébus, 1995