Weill Marie Hélène
1922, Blâmont (Meurthe-et-Moselle)
A Blâmont, petite ville située à mi chemin entre Nancy et Strasbourg, où la famille est installée depuis longtemps, le père, industriel, dirige une entreprise textile.
Marie-Hélène est la deuxième enfant, après une sœur et avant un frère et une petite sœur. Après le cycle primaire à Blâmont, elle fait son secondaire à Nancy. Elle fait partie des éclaireurs neutres (EU).
L’Occupation fait se replier la famille sur Argenton-sur-Creuse puis à Grenoble, enfin dans un village de la région où ils vivent sous un faux nom.
Marie-Hélène est arrêtée en ce lieu le 7 mars 1944 par la Gestapo alors que ses parents étaient partis raccompagner un ami. Elle parvient à faire échapper sa petite sœur. Elle subit des interrogatoires durant plusieurs jours avant d’être transférée à Drancy d’où elle est déportée à Birkenau par le convoi 69, le 7 mars 1944.
A Birkenau, elle reçoit le Matricule 75945. Elle travaille dans les Aussenkommandos ainsi que dans les deux Kommandos du « Canada ».
Elle est transférée fin octobre 1944 vers le camp de Bergen-Belsen puis le 10 février 1945 vers celui de Raguhn où elle travaille dans une usine en lien avec l’aviation. Le 13 avril, elle est de nouveau transférée vers Theresienstadt. A l’arrivée dans ce camp, il n’y a plus d’Allemands. Ce jour, le 20 avril, est celui de sa libération.
A son retour en France, elle retrouve sa famille.