Une bombe a explosé à quatre cabines de la nôtre, dans une cabine de Français et Belges qui ont tous été tués. Les parois des cabines avoisinantes étaient arrachées et, dans notre cabine, il y eut trois blessés graves. […] Le navire commençait à prendre feu et une épaisse et suffocante fumée remplit les couloirs. La panique commençait à régner à bord […]. J’avais réussi à gagner l’infirmerie avec le Marseillais. Là, même panique ; nous avons voulu retourner vers nos camarades, mai deux autres bombes étaient tombées au milieu du navire ; et des SS furieux tiraient à bout portant sur nos malheureux camarades […].